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Je suis retraité. J'ai travaillé jusqu'à mes soixante-neuf ans et je voulais garder un contact avec la vie associative pour me permettre d'évoluer, d'apprendre. C'est pour cela que, depuis quatre ans, je me suis engagé en tant que trésorier bénévole pour le Stade Portelois. Comme j'ai travaillé très longtemps, je ne pouvais pas rester chez moi. Ce n'est pas ma conception philosophique de la vie.
Peux-tu nous décrire ce que tu fais ?Mon rôle consiste à bien tenir les comptes, à les préserver et à anticiper. Je dois régler tout ce qui doit être payé dans une association, ce qui implique beaucoup de responsabilité et d'attention. Cela demande de la rigueur car on n'a pas le droit à l'erreur. Une trésorerie d'une association est sur douze mois et non sur deux mois, donc il faut savoir anticiper et être au courant de tout.
Penses-tu que nous avons tendance à oublier l'aspect financier d'un club associatif ?En général, je pense qu'on oublie qu'il y a beaucoup de dépenses et pas assez de recettes, que ce soit dans une association, ou en entreprise.
Qu’est-ce qui te plaît dans ton rôle au sein du club ?Le contact humain. C'est très important ! Pouvoir participer à une association où il y a cinq cent cinquante licenciés, c'est un point très positif côté humain et côté sociétal. Pour moi, cela représente beaucoup de choses.
Pourquoi être bénévole au Stade Portelois ?Parce que c'était une opportunité. L'ancien président m'avait demandé d'intégrer l'association et comme je ne travaillais plus, j'ai décidé de venir au Stade Portelois. Je suis lorrain, mais j'aime le Boulonnais, Le Portel, la Région. Les gens sont très sympathiques. Je connaissais pas mal de personnes et je ne me voyais pas ailleurs.
Quel est ton plus beau souvenir au Stade?Mon plus beau souvenir, c'est en 2019 avec le 32e de finale contre Strasbourg. Ce fut, pour moi, magique ! Je pense que, jusqu'à la fin de la première mi-temps, on avait toutes nos chances. On s'est un peu écroulé, ce qui est normal, mais c'était un magnifique souvenir. Je souhaite d'ailleurs au Stade Portelois, qu'il réédite cet exploit.
Quel est ton pire souvenir ?À cause du Covid, on n'est pas resté en National 3. À l'époque, nous avions l'équipe pour rester et je trouve cela dommage. Le Stade Portelois était apte à rester et à progresser en National 3 et cela m'a choqué venant de la Fédération.
Selon toi, quelle est la mentalité à avoir pour soutenir un club, une association ?Déjà, il faut une grande rigueur de soi-même avant de l'imposer aux autres. Il faut beaucoup d'organisation et de compréhension. Savoir écouter les autres est aussi important. Il faut rester soi-même, être modeste, humble et savoir reconnaître ses erreurs, car c'est comme ça qu'on apprend et qu'on évolue.
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