Portrait de Jordan Herbez, entraîneur des U18.
Lire la suite...Ludovic Prévot, adjoint de l’équipe U15 au Stade Portelois. Voici le portrait de la semaine.
Bonjour Ludovic, que fais-tu dans la vie ?
Je suis Ludovic Prévot, j’ai 46 ans, père de trois enfants, âgés de 17 à 23 ans. J’habite Equihen Plage et je suis professeur de maths au lycée Mariette depuis 2003.
Peux-tu nous décrire ton parcours sportif ?
J’ai joué de sept ans à dix-huit ans à la JS Condette, puis je suis parti à l’USBCO (USGB à l’époque) où j’y suis resté pendant quatre ans et demie. Ensuite, je suis arrivé au Stade Portelois où j’y ai joué pendant quatre saisons également. Par la suite, j’ai arrêté de jouer pendant cinq ans, quand mon fils a commencé à jouer. Mais j’ai encadré les débutants et les poussins au club d’Equihen. Puis est venu un moment où j’ai voulu rechausser les crampons et j’ai terminé ma carrière à la JS Condette à l’âge de 40 ans.
Pourquoi es-tu revenu au Stade Portelois ?
Je suis revenu par l’intermédiaire de mon fils qui a signé au Stade en tant que joueur et éducateur et comme j’étais déjà son assistant à Outreau, je l’ai suivi dans le rôle d’éducateur adjoint.
Ayant joué dans d’autres clubs, quelle est selon toi la force du Stade Portelois ?
Je ne pense pas être original en disant cela, mais sa force est que c’est un club familial. J’ai été étonné que vingt ans après, on retrouve les mêmes personnes, que ce soit les bénévoles, les éducateurs et encore certains joueurs. J’ai retrouvé cela aussi à Condette où j’ai été formé. Mais là, revenir au Stade et être accueilli comme si c’était hier, c’est différent.
Tu assistes ton fils au club, mais que fais-tu au club ?
L’année dernière, j’étais adjoint en U10/11, j’intervenais pendant les entraînements, car il y avait pas mal de gamins. En général, le samedi soit je suis l’adjoint, soit je fais la touche. Quand il le faut, je conduis le mini bus, je remplis la feuille de match. Je donne aussi mon avis par rapport à ce que j’ai pu voir à l’entraînement, avec notamment l’autre assistant, Alexis Arnoud, qui est joueur en senior au Stade.
Qu’est-ce qui te plait dans ton rôle d’éducateur ?
Ce que j’aime dans ce rôle, c’est de pouvoir inculquer certaines valeurs aux enfants, parce que je pense que dans cette société, ils en ont besoin. La première valeur qui me passe à l’esprit, c’est le respect. Savoir respecter les camarades de jeu, le coach et les spectateurs est important. Aussi, il faut savoir accepter ses propres erreurs et les erreurs des autres pour pouvoir avancer.
Pourquoi penses-tu qu’il y a un problème dans la société actuelle ?
Peut-être parce que, maintenant, tout se sait sur les médias, mais c’est rare où on n’entend pas parler d’un match qui s’est fini sur une bagarre, alors que le foot reste un jeu et qu’en District il n’y a rien de spécial à gagner. Il faut que cela reste un plaisir. Et ça, il faut l’inculquer aux gamins dès le plus jeune âge, sinon le foot est en danger.
Selon toi, quelles sont les qualités à avoir en tant qu’éducateur ?
Comme je l’ai dit, il faut savoir transmettre des valeurs. Pour moi, cela reste le respect avant tout. Après, forcément, pour avoir des résultats, il faut savoir être à l’écoute de ses joueurs, mais aussi des autres coaches qui peuvent apporter pas mal de conseils et de points de vue. Il ne faut pas être borné dans sa vision du jeu. Essayer d’obtenir le maximum de ses joueurs pour ensuite avoir un groupe qui donne le meilleur sur le terrain quitte à enlever les éléments perturbateurs. Ne pas forcément faire jouer les meilleurs si derrière la cohésion de l’équipe est absente. Par définition, le foot est un jeu collectif, et cela m’embête de voir qu’il y a des stats de buteur et de passes décisives alors qu’un gardien, on va le mettre en valeur à cause de sa boulette et pareil pour les défenseurs centraux. Ce serait bien d’avoir un peu plus de stats sur ceux qui ont des rôles moins mis en avant.
As-tu des conseils à donner aux jeunes ?
Il faut avant tout venir pour se faire plaisir et prendre plaisir à jouer avec les autres. Il faut écouter les coaches et les conseils qu’on peut leur apporter. Ne pas être forcément obnubilé par devenir pro à tout prix. Le plus important, c’est de s’amuser, mais rien n’empêche de viser le plus haut possible.
Quel est ton plus beau souvenir en tant que joueur et au Stade Portelois ?
J’en ai trois, deux avec le Stade et un avec Boulogne. Donc, à Boulogne, c’était ma première titularisation au CFA2 quand j’avais dix-huit/dix-neuf ans, contre la réserve du PSG. Je jouais un samedi soir à la Libé et c’était inoubliable. C’était aussi l’époque où le président Jacques Wattez, Dominique Ledez et Pascal Langlois faisaient confiance aux jeunes du coin. Concernant mes deux autres souvenirs au Stade, l’un était quand j’étais gamin, au moment où le Stade jouait contre St Lô dans un contexte très particulier. C’était le carnaval et les gens étaient heureux. Cela m’avait marqué et me donnait envie de jouer au football. Mon deuxième souvenir, était en tant que joueur ici. C’était lors de ma deuxième saison, lorsqu’on montait de PH en DH, pendant la présidence de Monsieur Vigneron. Patrick Ledez qui était le coach à l’époque, avait su monter une équipe avec des jeunes et des moins jeunes du Portel et il a fait appel à quelques Boulonnais, des joueurs des Aiglons, etc. On avait réussi à être champion deux matchs avant la fin, et le match qui m’a marqué, c’était le dernier match à domicile contre l’équipe C de Lille.
Quel est ton pire souvenir ?
Mon pire souvenir est un match avec l’équipe B du Stade. C’était un match en fin de saison où il ne fallait pas perdre pour ne pas descendre. Mais on a perdu contre l’équipe C de Boulogne. En face, il y avait un certain Ribéry qui avait seize/dix-sept ans à l’époque, mais dès le premier ballon, on avait vu que c’était un phénomène.
Bientôt, se déroulera le Tournoi U15 qui a été organisé par ton fils, que penses-tu de son travail au Stade ?
Il est vrai qu’il est souvent au club et qu’on ne se voit plus beaucoup, mais je suis très admiratif de sa passion pour le foot ! Il est beaucoup plus passionné que moi en tant que joueur, mais aussi en tant qu’éducateur. J’aime bien être à ses côtés, car j’apprends beaucoup de ce qu’il fait.
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